JM Kaiser

Gérard Henry, je pense à lui comme l'ami fidèle. Nous avons partagé l'amour de la phiilatélie, et organisé une expo philatélique au petit Condorcet. Puis nous nous sommes retrouvés en fin de parcours en Sciences ex. Ensuite il a réussi à me retrouver 25 ans plus tard pour renouer et partager cette ancienne amitié. Et enfin, toujours motivé, il a su retrouver nombre des anciens de ce parcours lycéen pour organiser les fameux repas annuels qui étaient un jalon de nos diversités. Ami fidèle donc s'il en est, on se souvient Gérard de ta gentillesse et de ton attention aux autres."

 

Arnold Bac

Des années après Condorcet, les hasards de la vie professionnelle ont fait que, Gérard et moi, au début des années 1990, nous avons travaillé dans le même lieu : à savoir à l’administration centrale du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Mais nous y avions des fonctions bien différentes. Lui, en effet, était un des deux fonctionnaires qui ne dépendaient pas du Ministre. Pourquoi ?

Parce qu’il était l’adjoint du Contrôleur financier et que ce dernier, tout comme Gérard, n’avait de compte à rendre qu’au Ministre en charge des finances dont il étaient tous deux  les représentants permanents. A ce titre, aucun document ayant une quelconque incidence financière, même signé de la main du Ministre de la Jeunesse et des Sports,  ne pouvait partir sans le visa du Contrôleur. Ce visa, avant qu’il ne soit accordé, nécessitait un certain délai…pour ne pas dite un délai certain. Et j’avoue qu’en charge de la politique publique d’aménagement des rythmes de vie de l’enfant, je faisais souvent appel à Gérard pour que circulaires et instructions passent « sur le dessus de la pile » chez son chef. Ces circonstances professionnelles et notre passé lycéen commun nous ont amenés, Gérard et moi, à nous rapprocher et à  échanger sur nos vies personnelles respectives. J’ai pu constater, à travers ses choix de vie,  combien Gérard était une personne avant tout  bienveillante et attentive aux autres. Ce que j’ai pu constater à nouveau lorsqu’il a  pris l’initiative, avec  l’aide précieuse de Michèle, d’organiser nos  repas annuels qui étaient des moments où j’étais, où  nous étions,  heureux de ces retrouvailles.  Et lui, c’était visible, était heureux de nous voir ainsi. Gérard, c’était un  homme bien.